Jeannot Krecké, Discours d'ouverture de la Foire de printemps, Luxexpo

Seule la parole prononcée fait foi

Altesses Royales,
Excellences,
Dir Dammen an dir Hären,

Dest Fréijoer ass vun der Meteo hier en aussergewéinleche Cru. Och eis Wirtschaft erliewt e schéint Fréijoer, dat bescht seit dem Joer 2000.

An de leschte 6 Méint haate mer e puer "Highlights", wat d’Duerstellung vu Lëtzebuerg am Ausland ubelangt, an Dir, Monseigneur, ward staark doru bedeelegt.

Bei der Staatsvisite a China hutt Dir déi gréisste Wirtschaftsdelegation, déi mer jeemols op d’Bee gestallt hunn, ugefouert. Eng Delegatioun vun Entreprisen huet Iech an de Bahrain, an de Qatar an schlussendlech an de Kuwait begleet. D’Dieren sin eis duerch Iech bis op den allerhéchsten Niveau opgemaach gin. Mir hunn en immense Sympathiekapital an dëser Régioun vun der Welt, déi iwwregens eng vun deenen mat dem héchsten Wirtschaftswuestum ass.

Mir sinn elo seit 2 Joer zu Dubai mat engem "Trade & Investment Office" vertrueden, deen éierenamtlech vun engem Vertrieder vun der Cargolux geleet gët. Dofir wollt ech mol eng Kéier dem Cargolux Management Merci soen, dass si sech als Privatentreprise sou an den Déngscht vum Land stellt. Mä ech sinn awer och iwwerzeegt dovun, dass dës Situatioun nët kann éiweg daueren. D’Regierung muss sech an deem Kontext dann och eng Kéier froen, op mer nët missten diplomatesch representéiert sinn an enger Géigend, wou et ëmmer méi Lëtzebuerger hinzitt, sief et als Touristen oder als Investisseuren.

An deene leschte Méint hunn ech awer och Prospektiouns- a Promotiounsreese gemach a Russland, an d’Ukraine, an d’USA - hei zesummen mam Grand-Duc héritier, - op Singapur an Hongkong an elo just an Indien.

Haut hunn dës Reesen en aanere Charakter wéi nach virun e puer Joer. Et geet nët eleng méi dorëms, fir de Kontakt zu deene Milieuxen ze soignéieren, déi d’Virdeeler vu Lëtzebuerg schonns kënnen aschätzen. Den "European Cities Monitor 2006", eng renomméiert Publikatioun iwwer déi wichteg Wirtschaftspolen an Europa, weist, dass just knapp 3% vun den gefrotenen Entreprisen dat wirtschaftlecht Ëmfeld zu Lëtzebuerg gudd oder ganz gudd kennen. Et geet also bei menge Missiounen virun allem ëm de professionnelle Marketing, ëm eng méi emfaassend Visibilitéit vum Standuert Lëtzebuerg.

E gesteigert Interessi u Lëtzebuerg an ëmmer méi Firmen, dei sech an eisem Land nidderloossen, sinn d’Resultat vun eise Beméiungen.

E besonnescht Evenement an den kommende Méint wäert d’Staatsvisite am Chile an a Brasilien ginn. Ech wäert bei dëser Geleeënheet eng Delegatioun vun Entreprisen an dëse wichtegen Wirtschaftsraum féieren.

Och virun der Summerpaus hu mer nach e chargéierte Programm :

  • an engem Mount wäert ech um "St. Petersburg Economic Forum" sinn fir Lëtzebuerg a Russland an an aneren opstriewende Länner méi bekannt ze maachen;
  • direkt duerno wäerten den Premierminister an ech eng Delegatioun vu Betrieber am Kazakhstan uféieren;
  • Ufank Juli dann organiséiert de Wirtschaftsministère eng Missioun an e Land, wat sech am Ament ganz staark entweckelt, de Vietnam;
  • ech denken och drun, am Hierscht, niewend menge Wirtschaftsmissiounen, eng ökologesch Missioun an Holland am Beräich vun den erneierbaren Energien ze maachen.

Monseigneur, Iech sou wéi och dem Grand-Duc héritier, nach emol Merci fir Äert Encouragement an Äre Support.

Mesdames, Messieurs,

J’aborderai aujourd’hui 5 sujets:

  • les chiffres économiques;
  • les fruits de la croissance et la précarité;
  • l’inflation au Luxembourg;
  • les nouveaux créneaux de notre économie;
  • les progrès en matière de politique énergétique.

Je me pencherai, sans trop de détails, sur 6 chiffres-clés de notre pays :

  1. 11.327 emplois créés en 2006, ce qui correspond à une progression de 3,7%. En réponse à mes détracteurs, je souligne que toutes les analyses ont montré que le nombre des emplois virtuels sont négligeables dans la création d’emplois
  2. 4,4%: tel est le taux de chômage en mars, en baisse depuis le mois de janvier. Il se situe au même niveau qu’il y a 12 mois. Je tiens à le relever puisque c’est la première fois depuis très longtemps que l’on observe une stagnation du chômage sur une année. Au vu du nombre d’emplois créés et des efforts engagés, nous sommes même en droit d’espérer une amélioration de ce chiffre.
  3. 6,2%: une croissance économique exceptionnelle en 2006, due pour l’essentiel à la place financière, elle-même tributaire de l’humeur des bourses de valeur. Je préfère donc me tourner vers un autre indicateur du Statec : la croissance économique non bancaire. Elle était de 4% en 2006 sans compter les effets induits. Ce chiffre relativise les récentes performances macro-économiques, qui restent cependant excellentes.
  4. 8 points: c’est l’augmentation de l’indicateur relatif à la confiance des consommateurs, qui rejoint ainsi son niveau de 2002. C’est une indication que la politique d’ajustement initiée par la tripartite n’est pas démentie.
  5. 2,7% d’inflation en 2006; 2,3% selon les dernières prévisions pour 2007. Je reviendrai sur ce point.
  6. 2% des ménages sont classés en grande pauvreté. Cette précarité doit nous interpeller.

Altesses Royales,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,

Nous fêtons l’année européenne de "l’égalité des chances pour tous". Le Conseil économique et social dans son avis du mois d’avril consacre de longs développements à la cohésion sociale et au principe démocratique de l’égalité des chances pour tous. Je partage son analyse d’après laquelle la compétitivité d’une économie ne s’accommode pas des discriminations professionnelles ou sociales. Il faut que tous les citoyens participent aux fruits de la croissance et que tous aient la possibilité de prendre "l’ascenseur social", selon leurs talents et leurs compétences.

Il est donc compréhensible qu’un ministre de l’Économie s’intéresse aussi au partage de la valeur ajoutée et au sort des laissés pour compte. Fort heureusement, selon le rapport "Travail et Cohésion sociale" du Statec, les enquêtes ne font pas craindre d’aggravation globale du risque de pauvreté dans notre pays. C’est la preuve que les mécanismes de redistribution par la fiscalité et les transferts sociaux sont efficaces.

Malheureusement, il reste des franges de la population qui ne profitent pas suffisamment des fruits de la croissance ou qui sont pris dans l’engrenage de l’exclusion.

Le cas le plus grave exposé par le CES sont les personnes tombées dans ce qu’on appelle la "grande pauvreté", ces personnes recueillies par les centres de jour, les foyers de nuit, les centres d’accueil et de logement. On dénombre ainsi plus de 700 personnes, victimes d’une extrême précarité dans le très riche Grand-Duché.

Face à la misère, je ne peux que m’associer au Président de la Banque centrale européenne qui a déclaré devant le Parlement européen que les primes et indemnités de départ de certains dirigeants d’entreprise doivent être examinées de très près. Ces décalages sont perçus comme des injustices dans nos démocraties, aussi bien en Europe qu’en Amérique.

Deuxième sujet, l’inflation.

Lors des accords de la Tripartite du 28 avril 2006, les partenaires sociaux et le gouvernement se sont engagés à attaquer ensemble l’inflation excessive.

Il faut éviter de sombrer dans le populisme extravagant en cette matière : on ne décrète pas le taux d’inflation par règlement grand-ducal, on ne le fait pas davantage baisser en ravivant feu l’Office des Prix!

Au Luxembourg, l’inflation, tout comme d’ailleurs le taux de croissance du PIB, se situait au cours des dernières années au-dessus de la moyenne de la zone euro. Mais rappelons aussi qu’il n’existe aucun pays avec une croissance supérieure à 6% et une inflation inférieure à 1%.

Lors de la réunion du Comité de coordination tripartite il y a un an, le taux d’inflation se situait aux alentours de 3%. Ce taux a tendance à revenir plus près de 2% en 2007, ce qui est encourageant. Cette forte variation était due en grande partie à l’évolution des prix énergétiques.

Toutefois, l’inflation sous-jacente, celle expurgée des éléments volatils tels les carburants et les produits frais reste élevée: plus de 2% en 2006 et probablement davantage en 2007.

Depuis mai 2006, j’ai échangé mes vues avec diverses organisations au sujet de l’inflation: avec l’Union luxembourgeoise des consommateurs, avec la Confédération luxembourgeoise du commerce et avec bien d’autres. Ces réunions ont porté sur la responsabilisation des acteurs économiques, y compris les acteurs publics qui jouissent d’une certaine autonomie. Elles devraient déboucher sur un bouquet d’instruments pour mettre en œuvre un «Plan d’action contre l’inflation excessive».

En ce qui concerne l’action du gouvernement, j’aimerais d’abord que des enquêtes sectorielles soient réalisées:

  1. pour apporter toute la transparence sur le marché;
  2. pour analyser les réseaux de distribution qui jouent souvent en défaveur du commerce luxembourgeois et, par ricochet, du consommateur.

Notre politique de concurrence devrait avoir comme effet subsidiaire une dépendance moindre des réseaux étrangers et augmenter le pouvoir de négociation de nos entreprises.

Le gouvernement doit également travailler sur une politique prudente en matière de "prix administrés". Une procédure d’examen préalable de l’incidence d’une hausse des tarifs publics sera la règle. Suite à l’avis tripartite d’avril 2006, l’Etat cherchera à désindexer les contrats publics.

Mais l’inflation n’interpelle pas le gouvernement seul.

L’Union luxembourgeoise des consommateurs jouera un rôle important. L’ULC a vocation d’informer et de sensibiliser le public, de publier des études de prix comparés pour guider le choix des consommateurs vers les offres les plus avantageuses.

Les fédérations patronales sont aussi pleinement impliquées. Fernand Boden et moi-même avons réuni à plusieurs reprises les représentants de différents secteurs économiques pour étudier la possibilité pour les professionnels de s’engager à l’auto-retenue. Les délégations patronales ont été invitées à limiter, lors de la prochaine tranche indiciaire, les éventuelles hausses de prix à la seule hausse des coûts salariaux.

La Tripartite a souligné que la politique salariale doit en ce moment respecter l’évolution de la productivité générale de l’économie luxembourgeoise. Les partenaires sociaux se sont engagés pour une politique salariale qu’ils définissent dans le respect de la situation spécifique des secteurs et des entreprises.

Troisième point, les nouveaux créneaux de notre économie.

Il y a un an, à ce même endroit, j'ai pu annoncer un plan d'action logistique à quatre piliers:

  • promotion du site;
  • développement et mise à disposition de surfaces réservées aux activités logistiques;
  • amélioration du cadre fiscal, réglementaire et administratif;
  • soutien pour un cluster sectoriel.

Entre-temps, bien des progrès ont été réalisés et de nombreuses entreprises ont signalé leur intérêt pour ce qui s'appellera désormais EUROHUB - Luxembourg.

Le Luxembourg comme plate-forme de valorisation et de distribution européenne a suscité l'intérêt de nombreux acteurs.

Dans le domaine du développement de surfaces foncières, nous travaillons actuellement de façon étroite avec les autorités communales de Dudelange et de Bettembourg pour mettre au point les plans d'aménagement du site de la WSA. Avec mon collègue des Travaux publics, l'accès routier à cette zone sera optimisé.

Conformément à l’engagement pris dans le cadre de la tripartite sidérurgie de 2004, la région de Dudelange-Bettembourg sera appelée, à côté du site du Findel / Contern, à jouer un rôle primordial. Les réalisations ferroviaires, telle que l’autoroute ferroviaire Bettembourg-Perpignan, font partie de cette politique.

Sur le plan de la gouvernance, j'ai eu au cours des derniers mois de nombreux entretiens avec l'Administration de l'Enregistrement et l'Administration des Douanes sur les sujets suivants : la représentation fiscale en matière de TVA, le statut d'opérateur économique agréé et le projet "paperless" douane.

Dans le domaine des technologies de la santé, le Ministère de l'Economie et du Commerce extérieur a établi un plan d’action ambitieux.

Tourné vers le savoir et l'innovation, le secteur de la santé se taille déjà une part de 6% dans le PIB des pays de l’OCDE. Le plan d'action va promouvoir le Luxembourg comme site d’excellence pour des entreprises qui poursuivent des activités de pointe dans les technologies de la santé. La stratégie va privilégier la valorisation économique des efforts de recherche et s’appuiera sur les compétences de recherche et les activités industrielles existantes.

Une place de choix sera réservée aux dispositifs médicaux. Situés à l'intersection des secteurs technologique et biomédical, ils promettent des synergies avec des activités déjà bien ancrées au Luxembourg - telle la science des matériaux, l'ingénierie clinique ou encore la plasturgie.

Les services de support constituent un créneau complémentaire. Ils comprennent des services aussi divers que les plateformes technologiques et les développeurs en ingénierie informatique, la gestion de la propriété intellectuelle, les instruments financiers et les services logistiques. Le plan d'action vise les établissements disposant déjà de produits commercialisables, sans pour autant exclure de jeunes entreprises innovantes.

Des projets prometteurs sont d'ores et déjà examinés.

Nous nous sommes également tournés vers la promotion de notre pays comme siège ou comme quartier général d'entreprises internationales.

La transposition rapide des directives sur le statut de la société européenne de même que l’image de marque développée dans le cadre de nos missions de promotion ont sans doute joué dans la décision d'entreprises comme Amazon, Elcoteq ou encore Delphi-Powertrain de s’établir chez nous.

Quatrièmement, la politique énergétique.

Elle continuera à retenir ma plus haute attention. Notre dépendance de l’énergie fossile risque d’affecter le bon fonctionnement de nos économies à moyen et à long terme. Au cours des prochaines années, le monde entier va encore être confronté à une forte croissance des consommations énergétiques, principalement en raison de la croissance des économies des pays émergents comme l’Inde ou la Chine.

Nous devons développer, au niveau européen comme au niveau national, une politique énergétique qui permet d’accroître la sécurité de l'approvisionnement, d’assurer la disponibilité de l’énergie abordable sans entraver la compétitivité des économies, de lutter contre le changement climatique.

Les engagements contractés dans le cadre de Kyoto, même s’ils pèsent sur le Luxembourg, constituent aussi une réelle chance: une chance pour développer de nouvelles pistes en matière de politique énergétique, une chance pour réduire la dépendance des produits pétroliers, une chance pour encourager le développement de nouvelles technologies, une chance pour promouvoir les économies d’énergies, une chance pour augmenter l’efficacité énergétique et pour encourager le développement d’énergies renouvelables, une chance pour la création d’emplois dans le domaine de la rénovation d’immeubles et, enfin, celui du conseil en matière énergétique.

Une étude récente a montré un potentiel intéressant pour les énergies renouvelables mais qui, d’après les premières estimations, ne pourront guère dépasser les 8% de la consommation énergétique nationale en 2020.

Je vais soumettre sous peu au gouvernement un projet de règlement grand-ducal pour créer un cadre de soutien plus poussé et plus durable pour les énergies renouvelables.

Le coût financier devra être réparti entre le budget de l’Etat et le mécanisme du fonds de compensation de manière à limiter la hausse des prix de l’électricité pour nos entreprises et pour nos ménages.

Une directive européenne, adoptée en 2006, oblige les Etats membres à améliorer de façon significative leur efficacité énergétique. Je ferai élaborer un programme national sur la base duquel je ferai suivre un train de mesures concrètes. Le plan fera ressortir le potentiel du Luxembourg au niveau de l’efficacité énergétique et les actions prioritaires qui s’en dégagent.

Au cours des derniers mois, je me suis beaucoup investi pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement.

En témoignent le projet de l’extension de la centrale de pompage SEO à Vianden ainsi que le projet de Soteg qui construira, en joint venture avec le fournisseur de gaz russe Gazprom, une centrale turbine gaz-vapeur de quelque 800 MW en Allemagne.

Sous impulsion de mes services, les deux gestionnaires nationaux de réseaux de transport d’électricité à haute tension ont pu avancer dans leurs discussions en vue d’un rapprochement structurel à tous les niveaux, au-delà même des questions de couplage et d’interconnexion des réseaux.

J’ai rencontré également les gestionnaires de réseaux communaux pour les informer des conséquences de l’ouverture du marché et de l’intérêt d’un rapprochement des réseaux vers une structure unique. C’est ainsi qu’un haut niveau d’investissements et un haut niveau de sécurité peuvent être maintenus et des frais d’utilisation de réseaux raisonnables garantis.

Altesses Royales,
Dir Dammen an Dir Hären,

Viru knapp zwee Joer huet et ëm eis Economie an eis Finanzen nët zum Allerbeschten ausgesinn. No Joeren vun konstantem Wuesstëm war en Déif iwwer Lëtzebuerg opgezunn, dat eis vun alle Säite fir länger Zäit ugekënnegt gi war. Mä déi verantwortlech Akteuren hunn et fäerdeg bruecht, sech zesummenzesetzen, fir Léisungen am Konsens ze fannen.

Dës Léisungen, zesumme mat enger besserer Konjunktur, hun dozou gefouert, datt eis Staatsfinanzen ërem um Wee vun der Besserung sin. Datt mer awer nach nët iwwert de Bierg sin, schéngt mer grad esou evident ze sinn wéi datt mer elo nët um halwe Wee eis Beméiungen a Richtung Moderniséierung vun eiser Wirtschaft dierfen ophaalen.

Mir mussen virun allem d’Schwächten an eiser Wirtschaftsstruktur probéieren ze behiewen. A wann och elo an der Wirtschaft eppes méi verdéngt gët, sou dierf et nët alleng den Aktionnären an de Manager zegutt kommen. Dës Mëttelen sollen haaptsächlech gebraucht gi fir nei Investissementer, méi Innovatioun, méi Weiderbildung an domat méi a besser Aarbechtsplazen.

Eis Konsolidéierungsustrengungen musse weider goen, och wann ech duerchaus mat de Gewerkschaften averstane sin, datt déi Ustrengunge net dierfen eesäiteg zum Nodeel vun de Salariéen sinn.

Ech stinn duefir och dozou, datt eng méiglech Indextranche 2008 erëm muss kënnen erfaalen. Dëst entsprecht dem Geescht vum Tripartite-Ofkommes. Wann d’Gesetz do nët kloer ass, muss et geännert gin. Ech sin och der Meenung, datt d’Kaafkraaft vun deene Leit mat niddregem Akommes an de nächste Joeren muss verbessert gin. Daat huet nët nëmmen e positiven sozialen Effet, mä och e wirtschaftlechen.

Ech sinn och der Iwwerzeegung, datt déi néideg Efforten am Beräich vun den erneierbaren Energien an der Klimapolitik keng extrem Inflatiounsspréng dierfe provozéieren. Ech bekenne mech kloer zu enger moderner an offensiver Energiepolitik, mä ech vertrieden awer och d’Meenung, datt déi Politik, déi am Zesummenhang mam Klimawiessel muss ënnerholl gin, sozial gerecht muss sin.

De Gros vun de néidegen Subventionnéierungen soll duefir iwwert de Staatsbudget fléissen, do wou jiddwer Bierger no sénge Méiglechkeeten abezillt. De Finanzéierungsmodus dierf och keng negativ Auswierkungen op d’Kompétitivitéit vun eiser Economie hun.

Och musse mir wëss, datt d’Energiespueren eis alleréischte Missioun sollt sin. Hei leien eis héchste Potenzialer.

Mir sollen eis och nët mat deenen 8% vun méiglechen erneierbaren Energien zefridden gin. Mir sollen alles maachen, waat Sënn mecht, fir op e Maximum ze kommen a probéieren, de Rescht am europäësche Bannemaart ze réaliséieren.

Dem Klima ass et schliesslech egal, vu wou aus him gehollef gëtt.

75% vun de Lëtzebuerger si bereet sech deem "Challenge" ze stellen. Ech ginn dovun aus, datt dee Prozentsaz bei de Wirtschaftsakteuren ähnlech héich ass!

A wéi sot schonn ee bekannte Lëtzebuerger Patron: "La tâche est délicate et les défis permanents".

Ech soen Iech Merci.

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